• Blocage N°2 et 3 : Page blanche et Peurs

    2ème blocage : La Technique et Page Blanche
    3ème blocage: La Peur.
    Les différentes peurs.

    2ème blocage : La Technique et Page Blanche
    • Ça allait bien pour la scène d’avant, mais là ça bloque.
    • D’habitude, j’arrive à écrire, mais là, je bloque
    • Il manque quelque chose à mon histoire ?


    Pour éviter les problèmes techniques et le syndrome de la page blanche, il faut chercher à comprendre ce qui se cache derrière. Car les problèmes techniques ne sont pas anodins, ils peuvent refléter un manque de clarté dans une scène, un chapitre, un personnage…

    Ou une peur profonde. Cela peut aussi être une croyance limitante qui s’exprime.

    3ème blocage : La Peur.
    • Et si les lecteurs trouvent ça inintéressant et mal écrit ?
    • Peur de décevoir vous-même ou vos proches.
    • Je ne suis pas écrivain, j’ai peur d’écrire.
    • Je n’ai pas de motivation pour écrire.
    • A quoi ça sert d’écrire ?


    • Il y aura des gens pour aimer votre livre.
    Cela est une certitude. Il y a aura des gens pour aimer votre histoire, même un peu bancale, avec quelques fautes, parce qu’ils auront « vibrer » avec vos personnages, avec votre intrigue.
    Cela étant, tout le monde ne pourra pas aimer votre livre (même J.K. Rowling a des gens qui n’ont jamais lu ou pas aimer ses livres). Vous devez donc vous préparer à cette idée. Mais cela n’aura rien à voir avec votre talent mais avec leurs goûts.

    • L’éditeur
    J’en parle ici, mais on y reviendra plus tard. Son rôle est de polir votre texte, de travailler avec vous, votre roman de qualité professionnelle. (C’est-à-dire, la meilleure version que vous pouvez donner). Son travail consiste à vous aider à sublimer votre texte, ils ne s’arrêtent pas aux défauts qu’ils savent pouvoir corriger. N’ayez pas peur du "syndrome du débutant"

    • Marathon & Montagne.
    J’ai suivi quelques formations pour écrire un roman, et j’ai rencontré deux visions, un auteur comparait l’écriture d’un roman à une montagne et l’autre à un marathon. Et bien je dirais que c’est les deux à la fois.
    C’est un marathon dans le sens où c’est un travail qui demande du temps de la première idée à l’envoi dans l’édition ou l’auto-édition, il peut se passer des mois, parfois des années. Il est donc normal que votre motivation fluctue selon les jours et les semaines.

    Et aussi gravir une montagne, parce qu’il y a des obstacles à franchir, des étapes à entreprendre pour venir à bout de votre roman. Et c’est justement là que réside le secret. Il faut prendre la décision d’aller jusqu’au bout.
    Il faut donc apprendre à se connaître, affronter ses peurs, et ne rien lâcher. L’écriture d’un roman est une aventure où on rencontrera des personnages qu’on va aimer ou détester, des situations qu’on va vivre. Et elle vous fera grandir.

    Les différentes peurs :
    La procrastination : voir chapitre concerné.

    Le perfectionnisme : Chercher la perfection dans ce qui est déjà écrit afin d’éviter d’écrit la suite. Un premier jet est un brouillon, ne cherchez pas à le perfectionner tant que vous ne l’avez pas fini.

    Le jugement : On se relie, on se juge… peur de finir son manuscrit, son premier jet. Ne vous relisez pas en cours de route, peut-être les quelques phrases d’avant pour vous remettre dans le bain, mais pas tout.

    La précipitation : Se précipiter dans l’écriture sans avoir de plan. Peur que l’inspiration disparaisse. C’est le meilleur moyen de se heurter au syndrome de la page blanche quand l’intrigue arrive dans une impasse.

    L’attente du moment parfait : Attendre que les conditions parfaites soient réunies pour écrire. Peur de se confronter au projet. Vous devez créer vous-mêmes ces conditions parfaites et pas attendre qu’elles arrivent.

    Les prétextes : Les obstacles qu’on se met soi-même sur sa route pour éviter de se mettre au travail. Réfléchissez à ce qui vous pousse à ne pas vous mettre au travail.

    L’hospitalité malhonnête : Accueillir plusieurs idées en même temps, de travailler sur plusieurs projets en même temps et finalement n'en travailler aucun correctement. Essayez de travailler sur un seul projet à la fois.

    L’inconfort confortable : Se plaindre d’une situation inconfortable mais que l’on connait plutôt que d’aller vers quelque chose qu’on ne connait pas. Il est toujours intéressant de découvrir de nouvelles choses. Il n’est pas nécessaire de changer de vie pour écrire un roman, mais il est bien d’ouvrir ses horizons. Nouvelles découvertes, visites, … peuvent être faites en famille.

    La résistance : Il s’agit d’une forme de statisme. Placer des barrières face à des conseils. Si vous faites lire vos textes surtout dans le cas de bêta-lecteurs, essayez de prendre en compte les avis. Prenez garde aux « oui, mais… » souvent dit par les proches. (Oui, mais tu n’auras pas le temps, … oui, mais tu fais des fautes… ). Essayez de faire attendre votre point de vue sur la chose, que vous tenez vraiment à ce projet.

    La disqualification : Syndrome de l’imposteur. « Mais pour qui tu te prends ? ». Mais pour un écrivain, très chère, et je vais finir mon roman.


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