• Partie 1 : Le départ

    Comment créer un univers ?

    Créer un univers


    Qu’est-ce que la fantasy ? Connaissez-vous les sous-genres de la fantasy ?
    La fantasy est un genre littéraire qui fait invite le lecture à entrer dans un univers magique, en acceptant de nouvelles règles; lois, peuples, souvenant liés à la magie. Le terme « fantasy » vient de l’anglais qui signifie « imagination ». Il présente donc un ou plusieurs éléments surnaturels.

    Les sous genres de la fantasy :
    > low fantasy, l’univers inventé à un lien avec le notre. (ex : Narnia)
    > high fantasy, l’univers inventé n’a aucun lien avec le notre (ex : Seigneur des Anneaux).
    > myth fantasy, l’univers est lié aux mythologies (ex : Percy Jackson)
    > fairy tale fantasy, l’univers est lié aux contes de fées.
    > dark fantasy, l’univers est conquit par les méchants (inclut des éléments d’horreur)
    > light fantasy, il s’agit de fantasy humoristique
    > romantic fantasy, la romance a alors une part important dans l’univers inventé.
    > animalière fantasy, se caractérise la présence de personnages animaux (anthropomorphisés)
    > urban fantasy, se caractérise par son environnement urbain.
    >...

    Quelle est la principale différence entre la fantasy et le fantastique ?
    Fantasy prend place donc dans un univers totalement inventé par l’auteur, qui peut s’inspirer de tout un tas de choses. (mythologie, conte de fée, ... ) Alors qu’elle est la différente avec le Fantastique. Il y a de nombreuses différences entre les deux genres, mais celle qu’on peut citer en premier. C’est que dans le genre fantastique, c’est un élément paranormal qui est introduit dans notre monde, dans un contexte réel, suscitant la perplexité, voire l’effroi du lecteur.

    Les points à réfléchir
    Ø La géographie, avec une carte par exemple. Cela permet de visualiser son monde, avec les territoires des peuples, le relief, les rivières, les océans, les villes ou villages, et les endroits essentiels pour l’histoire. Pensez aussi aux distances, bien souvent, il s’agit d’une aventure, et les personnages doivent marcher, ils ne peuvent pas faire le chemin en quelques pages, si le voyage prend des jours. N’hésitez donc pas à ajouter des aventures en chemin. Inkarnate,est très intéressant pour construire une carte.

    Ø La faune et la flore. Il est intéressant de construire une faune et une flore pour votre monde. Vous pouvez vous inspirer des plantes rares, des animaux disparus, ou peu courant. Dans le cas de « monstres » les jeux de rôle sur console, regorgent d’idées bien … sympathique.

    Ø La météo, le climat et les catastrophes naturelles. Il est bien de réfléchir au climat que vos personnages vont rencontrer, comment se comporte la planète ? Et aussi les catastrophes de la planète (inondations, tremblement de terre… ). Si cela ne joue pas un rôle important dans votre histoire. Ne prenez pas trop de temps pour en parler. Cela peut faire partie du passé. Exemple le déluge pour notre histoire.

    Ø L’histoire. Alors si l’histoire ancienne n’a pas d’impacte sur votre histoire, contentez-vous de grandes lignes. Exemple, sur Terre, la présence des dinosaures sur Terre, n’a que peu d’impact sur la vie de tous les jours. Par contre, la guerre en Afghanistan en aura sans doute un peu plus. Donc concentrez-vous sur les éléments de l’histoire de votre monde, sur les 100 dernières années, je pense que c’est suffisant. (Que s’est-il passé ? Les peuples ont-ils été en guerre ? Vous pouvez aussi faire la liste des roi/chefs/seigneur/président/empereur de votre monde… ) Vous pouvez aussi parler des événements naturels de votre monde, ou ceux magiques.

    Ø La langue. Elle fera l’objet d’un cours pour créer votre langue. Toutefois, si vous voulez y réfléchir, vous pouvez déjà donner des noms aux objets utiles pour votre histoire. Nommer vos rivières, villes, terres, océans, montagne. Dans le cadre d’une histoire, j’ai inventé une langue. Dans ma langue le terme « yv » signifiait animaux. Et « ver » pour l’eau, « fon » pour l’air. Et donc un veryv était un poisson, littéralement traduit animaux de l’eau. Ou alors un fonyv était un oiseau…

    Ø Le calendrier et les planètes. Alors il ne s’agit pas de créer un calendrier, quoique vous pouvez le faire, mais n’oubliez pas qu’il ne faut pas trop en faire au risque d’y perdre trop de temps. Bon il s’agit quand même de savoir combien de temps dure une journée ? Vingt-quatre heures ? plus ou moins ? On peut aussi imaginer plusieurs soleils, ou lunes ? Cela peut avoir un impact sur l’histoire ou juste une soirée au clair de feu à admirer les étoiles avec vos héros.

    Ø La magie : Avant de partir dans l’élaboration de votre forme de magie. Je vous conseille d’en établir les limites. Sinon vous pourrez faire « n’importe quoi » et vos personnages seront trop « puissants. » Dans Eragon, par exemple, la limite se situe dans le « corps » du mage. Dans Harry Potter, il est pratiquement impossible de faire de la magie sans sa baguette, et sans les mots adéquats (qu’ils soient prononcés ou non). Donc décider des limites de votre magie. Que peuvent faire les mages ? Est-ce que tous on accès à la magie ? Comment on l’apprend (vous pouvez créer une école de magie, vous ne plagiez pas JK Rowling, tant que vous ne l’appelez pas Poudlard ^) Il y a de nombreuses questions à se poser sur la magie. Mais cela fera partit d’un autre cours.

    Ø Les peuples. Et oui, que serait un monde sans ses habitants. Il y a beaucoup de créatures de fantasy (elfes, sirènes, géants, … ) La mythologie regorge de créatures en tout genre dont vous pouvez vous inspirer. Sur les peuples, il y a beaucoup de choses à réfléchir :
    o à la langue (langue commune au peuple ou dialectes différents, langage oral, par signes ou autre, etc.)
    o à la religion (monothéiste, polythéiste, type de dieux, rites, etc.)
    o à la mode vestimentaire et aux signes physiques distinctifs (couleur de peau, tatouages, nombres de membres, etc.)
    o aux habitudes de vie (nomade, sédentaire, rites de passages à l’âge adulte, mode de transport, etc.)
    o à la façon de subvenir aux besoins fondamentaux (propreté, alimentation, etc.)
    o aux relations avec les autres peuples (commerce, guerre, etc.)
    o aux caractéristiques artistiques (architecture, musique, représentations graphiques, etc.)
    o à l’utilisation ou non de la magie et aux règles qui régissent cette utilisation.

    Bonus : Pensez à l’histoire, à l’ambiance de votre récit. Quels sentiments voulez-vous faire ressentir à vos lecteurs. Un sentiment d’évasion, vaut mieux faire ça sur une île au milieu de l’océan. Plutôt peur et inquiétude, pour ne pas faire ça prés d’un volcan. Plutôt féerie et tranquillité, alors prairie ou forêt…

    Attention, il est très tentant de passer du temps dans la création d’un monde (se prendre pour Dieu, c’est cool^). Prenez donc le temps de bien faire la part des choses.

    Les 7 conseils


    1. Ne limitez pas votre imagination, elle est votre plus grand atout dans la création d’un monde. Laissez vos rêves vous inspirer. Et vos souvenirs ? Est-ce que vous vous souvenez du monstre sous votre lit, ou dans le placard ? Ne ferait-il pas un bon méchant…
    2. Aidez-vous des légendes, des civilisations anciennes, des plantes rares, ou des animaux disparus… pour vous aider dans la création de votre monde. Même chose pour les lieux (d’ailleurs, Google Maps permet de pouvoir voyager en restant assis sur son fauteuil, donc profitez de faire le tour de la planète).
    3. Prendre le temps de la réflexion, et éviter les clichés (méchant en noir, jolie princesse, héros en armure… ) Pourquoi ne pas faire une princesse diabolique ? Pensez aux mélanges des peuples pour éviter les « européens » à l’aventure.
    4. Faire des recherches pour explorer de nouvelles idées. Découvrir comment vivent les inuits par exemple si ton histoire prend par dans un monde de glace ? Ou alors découvrir les cultures indiennes, ou les théories mayas… Il est aussi possible de poser des questions à d’autres sur leurs passions, rêves, peurs (le monstre de leur enfance est sans doute différents du votre). Attention toutefois de vous limitez dans votre recherche : le mieux est de se limiter à trois liens avec notre ami Google. Sinon on part vite de page en page. Il peut aussi être intéressant de regarder des vidéos sur Youtube (ou autre).
    5. Être attentifs aux éléments crées qui sortent de notre monde. Il faut bien les connaître (en particulier le « système » magique) pour bien les retranscrire aux lectures. Les présenter de façon simple et précise. Je vous conseille de vous servir de du personnage-archétype : le mentor. De cette façon, le héros apprend en même temps que le lecteur à savoir se servir de la magie (exemple sur Brom qui enseigne à Eragon, la magie des dragonniers).
    6. La vraisemblance et la crédibilité sont des notions très importantes dans tout roman. D’autant plus dans un roman fantasy. Même si cela n’existe pas dans notre monde, il faut quand même que cela soit plausible. Les lecteurs seront mieux projetés dans un monde, une histoire qui lui paraitra vraie et logique. (On en revient aux limites de ce qu’il est possible ou non de faire dans votre monde. Ce n’est pas « possible » qu’on puisse tout faire).
    7. Lire de la fantasy, ça me parait évident, plus vus en lirez, plus vous pourrez en maitriser les codes, ou les tropes du genre. Et vous éviterez d’autant plus les clichés.


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