• Trouver et creuser son idée

    Comment valider son idée ? Comment améliorer et exploiter son idée ?

     

    Comment valider son idée ?

    Valider une idée pour un roman passe par un tri à effectuer, et des questions à se poser afin de savoir si on a envie de passer du temps avec cette idée pour écrire une histoire. Ou avec ce personnage.

    Première question à se poser donc, c’est : Est-ce qu’on a envie d’écrire cette histoire ? Est-ce que cette idée me plait ?

    Ensuite il faut savoir si cette idée a du potentiel ? Toutes les idées en ont, mais pas forcément entre les mains d’une même personne. C’est là, que si vous tenez vraiment à cette histoire, mais que vous n’arrivez pas à développer suffisamment d’idées pour l’exploiter, le brainstorming et le travail de groupe peut être efficace.

    Parmi toutes les idées que vous avez pu trouver, il faudra faire un tri, un choix. Tout ne peux pas être raconter dans votre histoire. Mais elles peuvent servir dans d’autres romans, ou comme intrigue secondaire. Toutes vos notes ne sont pas perdues, alors garder bien votre carnet.

     

    Comment améliorer et exploiter son idée ?

    Il existe différentes techniques pour améliorer son idée, afin de lui donner de l’originalité, de creuser le potentiel de son idée, d’avoir assez de matière première avant d’aller plus loin. Ajouter des éléments qui vont augmenter le potentiel de son histoire, avec des rebondissements, des interactions entres les personnages, et les émotions qu’on veut transmettre.

    • La technique des hypothèses.

    Il est possible de se poser des questions sur chaque élément, en se demandant « et si », et si mon personnage était un animal que se passerait-il ? Et si mon histoire se passe sur une autre planète ? De nouvelles idées peuvent émerger de ses nombreuses questions.

    • La technique des associations d’idées.

    A l’aide de cartes-mentales, vous pouvez exploiter les associations d’idées. Vous placez votre idée au centre de la feuille, et développer des idées, sur « à quoi ça vous fait penser ». Si par exemple votre groupe de héros doit traverser une forêt. A quoi vous fait penser la forêt : arbre (ils rencontrent un arbre sacré), champignons (ils peuvent manger des champignons qui les rendent malade, ou bien qui les fait halluciner), animaux (ils rencontrent des animaux, biches, sangliers, …), créatures (dans le cadre d’une histoire fantasy ou fantastique, ils peuvent croiser des lutins, centaures, elfes…), se perdre (ils peuvent perdre leur chemin et errer).

    Et voilà comme une « simple » forêt peut se transformer en multitudes d’aventures par associations d’idées. Après si l’une d’elle vous plait, par exemple les champignons hallucinogènes, et bien on recommence. (Rêves, hallucinations, peurs, inquiétudes, drogue…), et on peut encore développer des idées…

    • La technique du brainstorming.

    Il s’agit de faire une association d’idées, mais cette fois-ci en groupe avec d’autres personnes. Leur donner un mot, et il faut à leur tour, une liste de mots, émotions, idées qui leur passe par la tête. Et vous aurez d’autres idées à apporter à votre histoire.

    • La technique des codes et tropes.

    Chaque genre littéraire obéit à des codes ou tropes. Il en existe plusieurs que vous devez connaître même si vous n’en avez pas toujours conscience. Dans la plupart des histoires, il y a toutefois, des éléments inhérents à l’histoire.

    1. Les interactions entre les personnages. Ils se croisent, s’aiment, se détestent, s’apprécient. Que ce soit dans le cadre d’un policier, de la fantasy… il n’y a pas d’histoires, s’il n’y a pas d’interactions entre les héros, les antagonistes, les personnages secondaires, les figurants.
    2. Le questionnement. Les personnages, en particulier les héros, se posent de nombreuses questions, il y a des remises en question, de la rétrospection, un retour aux sources possibles.
    • La technique du dessin.

    Parfois on voit mieux les choses en image. Dessiné ses idées, et réfléchir autrement, permet de mettre des images sur ce qu’on pense. Cela permet d’aborder les choses sous un autre point de vue. Il n’est pas besoin d’être un grand artiste, parfois de dessiner une forêt avec des grandes tiges, et des bonhommes avec des ronds, donnent déjà des résultats.

     

     

     


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